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Ligue des droits de l'Homme

Section du Pays d'Aix-en-Provence

Archives du tag : Histoire

Commémoration du crime d’État commis en plein Paris le 17 octobre 1961 15 octobre, 2025

Rassemblement le 17 octobre 2025, à partir de 18h, sur le pont Saint-Michel à Paris

La guerre d’indépendance algérienne approchait de sa victoire quand, le 17 octobre 1961, un massacre a été perpétré par la police française à l’encontre des milliers d’Algériennes et d’Algériens qui manifestaient pacifiquement à Paris contre le couvre-feu raciste qui leur avait été imposé par le gouvernement de l’époque.

Ce crime d’Etat demeure trop souvent occulté et trop rarement enseigné.

Nous protestons 

  • Contre les odieuses déclarations de haine à l’encontre des Algériens exprimées par des responsables politiques, au premier rang desquels le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau. Elles traduisent la résurgence des pires idées racistes des tenant-e-s de l’Algérie française et des extrémistes criminels de l’OAS que certain-e-s cherchent à réhabiliter.
  • Contre l’augmentation systématique des entraves à la circulation des personnes entre l’Algérie et la France et l’aggravation des conditions de séjour des Algérien-ne-s, comme celles des autres étrangères et étrangers en France.

Nous demandons 

  • Dans un souci de transparence sur notre histoire et de reconnaissance des faits, un accès libre aux archives de la guerre d’Algérie.
  • Que la recherche sur ces questions historiques et mémorielles soit encouragée sans ingérence des pouvoirs politiques.
  • Qu’afin de favoriser la transmission aux nouvelles générations, soit créé, en France, un musée national d’histoire du colonialisme et que soit équitablement enseigné cette période de notre histoire commune.

Nous appelons les citoyennes et les citoyens de ce pays et l’ensemble des organisations progressistes, politiques, syndicales et associatives à se joindre aux différentes initiatives prises ce 17 octobre 2025 et à Paris :

Rassemblement organisé par notre collectif devant la plaque sur le pont Saint-Michel, le 17 octobre 2025, à partir de 18h

afin de rendre hommage à la mémoire de tous les Algériens qui ont été victimes des violences racistes et colonialistes de l’État français et de combattre leurs résurgences dans le présent.

Signataires :

17 octobre contre l’oubli, ACCES (Chevilly-Larue), ACCA, AFPS Paris-Sud, Africa 93, AGAUREPS-Prométhée, AMFPGN, AMF, APAREDESA, Apel-Égalité, Association de Promotion des Cultures du Voyage (APCV), Association des Pieds Noirs Progressistes et leurs Amis (ANPNPA), Association Démocratique des Tunisiens en France (ADTF), Association Josette et Maurice Audin, ASTI de Colombes, ATTAC France, ATMF, Au nom de la Mémoire, CCML, CEDETIM, CGT, CISE, CISPM, Collectif Boycott Apartheid Israël Paris-Banlieue, Collectif Ivryen de Vigilance Contre le Racisme, Collectif Unitaire Franco-Algérien de l’Île de France, Comité vérité et justice pour Charonne, Compagnie Un Pas de Côté, COPAF, coudes à coudes, CRID, DIEL, Euro Palestine, FASTI, Fédération nationale de la Libre Pensée, Fondation Frantz Fanon, FSE, FTCR, Histoire coloniale et postcoloniale, Institut Mehdi Ben Barka – Mémoire vivante, Institut Tribune Socialiste-Histoire et Mémoire du PSU (ITS), Jeunes Insoumis-es, JSJV, L’APRES, La Marche des Solidarités, Le 93 au Coeur de la République, Le Poing Levé, Les Ami-es de Maurice Rajsfus, Les Amis de Jean-Luc Einaudi, Les amis de Max Marchand – de Mouloud Feraoun et de leurs Compagnons, LDH (Ligue des droits de l’Homme), Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP), Mouvement de la Paix, Morlaix Libertés, PCF, PEPS, NPA Anticapitaliste, Palestine Vivra !, Pour une Écologie Populaire et Sociale, Pour la Mémoire – Contre l’Oubli, Renouveau Syndical, RESOCI-Algérie-Point-com, Réseau Féministe « Ruptures », Révolution Permanente, ROSMERTA, SNPES.PJJ-FSU, Solidaires Étudiant-e-s, Solidarités Asie France, SOS Racisme, Survie, Union étudiante, UJFP, Union communiste libertaire, Union syndicale Solidaires

Source: Commémoration du crime d’État commis en plein Paris le 17 octobre 1961

60e anniversaire de l’enlèvement et de la disparition de Mehdi Ben Barka 10 octobre, 2025

29 octobre 1965 – 29 octobre 2025

Pour la vérité et la justice

L’Institut Mehdi Ben Barka – Mémoire Vivante et le SNES – FSU appellent à un rassemblement à sa mémoire 60 ans après ….
– Pour le droit à la vérité et à la justice,
– Pour que cessent les raisons d’Etats,
– Pour faire échec à l’organisation de l’oubli et de l’impunité.

Le mercredi 29 octobre 2025, à 18h00
boulevard Saint-Germain à Paris – face à la Brasserie LIPP
(métro : Saint-Germain-des-Prés ou Mabillon)

Avec le soutien de :

Association des Marocains en France (AMF) ; Association des Travailleurs Maghrébins en France (ATMF) ; Association de Défense des Droits de l’Homme au Maroc (ASDHOM) ; Forum Marocain pour la Vérité et la Justice (FMVJ-France) ; Association marocaine pour les droits humains – Paris (AMDH-Paris) ; Association de parents et amis de disparus au Maroc (APADM) ; Fédération Euro-méditerranéenne contre les disparitions forcées (FEMED) ; Fédération de la gauche démocratique marocaine (FGD – Europe) ; LDH (Ligue des droits de l’Homme) ; Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (Mrap) ; Nouveau Parti Anticapitaliste – l’Anticapitaliste (NPA).

Source: 60e anniversaire de l’enlèvement et de la disparition de Mehdi Ben Barka

L’entrée de Robert Badinter au Panthéon honore la République 10 octobre, 2025

Communiqué LDH

La LDH (Ligue des droits de l’Homme) salue l’entrée de ce grand humaniste au Panthéon, tant son humanité, son courage dans la défense des libertés, de la démocratie et de l’Etat de droit sont remarquables.

Garde des Sceaux de 1981 à 1986, il a défendu les principes de justice et de défense des plus faibles, comme le combat contre la peine de mort ou les quartiers de haute sécurité en prison, en dépit des menaces de mort reçues de l’extrême droite.

Il a également œuvré à la dépénalisation totale de l’homosexualité et a lutté contre l’antisémitisme, le racisme et toutes les formes de discrimination.

Au moment même du transfert de sa sépulture au Panthéon, sa tombe vient d’être profanée, des tags s’en prenant à l’abolition de la peine de mort et à la dépénalisation de l’homosexualité, ce qui démontre l’importance de continuer ces combats.

Président du Conseil constitutionnel de 1986 à 1995, il a permis d’ériger la sauvegarde de la dignité de la personne humaine en principe à valeur constitutionnelle, sur lequel se fonde le combat actuel pour le droit au respect de la dignité en prison, dont l’effectivité n’est toujours pas garantie.

Il s’est engagé en faveur d’une juridiction pénale internationale permanente, dont nous constatons aujourd’hui plus que jamais la nécessité, à l’heure où Donald Trump prend des sanctions contre la Cour pénale internationale.

Membre de la direction de la LDH avant d’être nommé ministre de la Justice, il en a particulièrement enrichi les débats. Il avait chargé Mireille Delmas-Marty de modifier en profondeur la justice pénale, dans une commission à laquelle participait Henri Leclerc, président d’honneur de la LDH, tous deux attachés à « raisonner la raison d’Etat ».

Puisse son entrée au Panthéon guider les ministres de la Justice à venir, dont les décisions devraient toujours être prises par le prisme des droits fondamentaux, au service de la défense de l’Etat de droit et de l’indépendance de la justice.

Paris, le 9 octobre 2025

Télécharger le communiqué LDH « L’entrée de Robert Badinter au Panthéon honore la République » en pdf.

Source: L’entrée de Robert Badinter au Panthéon honore la République

Les 80 ans du 8 mai 1945 : la France et le monde vont-ils oublier les leçons de la Seconde Guerre mondiale ? 11 mai, 2025

Communiqué de la LDH

Le 8 mai 2025 marque le 80e anniversaire de la victoire en 1945 sur l’Allemagne nazie et ses alliés européens dans la Seconde Guerre mondiale. Une victoire remportée aussi contre le régime de Vichy qui a été un complice actif des persécutions raciales nazies. S’est opérée alors, dans les ruines mais aussi dans les espoirs de la Libération, une prise de conscience mondiale de ce que la paix ne pouvait être garantie que par le respect des droits de l’Homme, les échanges et la coopération entre les nations et les Etats.

La conférence de San Francisco qui s’est tenue du 25 avril au 26 juin 1945 a adopté, au nom des peuples, une Charte qui visait à prévenir de nouveaux conflits « par des moyens pacifiques, conformément aux principes de la justice et du droit international ». Elle a jeté les bases de l’Organisation des nations unies (ONU), qui s’est attelée à la rédaction d’une Déclaration universelle des droits de l’Homme adoptée finalement le 10 décembre 1948, dont le préambule affirme que « la méconnaissance et le mépris des droits de l’Homme ont conduit à des actes de barbarie qui révoltent la conscience de l’humanité ».

Sa mise en œuvre est loin d’avoir été immédiate. Le jour même de la capitulation allemande, des autorités françaises ont ordonné et couvert un massacre de masse en Algérie, à Sétif, Guelma, Kherrata, dans le Constantinois, dont l’origine était le refus du droit des peuples coloniaux à disposer de leur destin. La France de l’époque, pour tenter de conserver son empire, s’est lancée dans une série de crimes, de Thiaroye au Sénégal en décembre 1944 au bombardement de Haïphong au Viêt Nam en novembre 1946, qui la conduiront aussi à commettre à Madagascar en 1947 ce que le président de la République a récemment reconnu comme des « atrocités ».

Mais la Déclaration universelle des droits de l’Homme de 1948 énonçait des principes et fixait un horizon à atteindre. La référence au droit international était reconnue comme une norme commune.

Les drames qui endeuillent le monde aujourd’hui, de l’agression russe contre l’Ukraine au génocide en cours à Gaza, laissent entrevoir un peu partout l’abandon de cette référence au profit de son contraire, l’exaltation de la force et le culte de l’impunité. En France, la montée des idées d’extrême droite contredit les idéaux de la Résistance et de la Libération.

Il est plus que temps de réagir, de nous souvenir que la méconnaissance et le mépris des droits de l’Homme conduisent à des actes de barbarie qui révoltent la conscience humaine. La commémoration des principes qui se sont imposés en 1945, sans oublier les actes des politiques françaises qui les ont immédiatement contredits dans l’espace colonial, nous incitent à revenir à la reconnaissance de leur importance et à combattre aujourd’hui pour imposer leur respect.

Télécharger le communiqué LDH « Les 80 ans du 8 mai 1945 : la France et le monde vont-ils oublier les leçons de la Seconde Guerre mondiale ? » en PDF

Paris, le 7 mai 2025

Source: Les 80 ans du 8 mai 1945 : la France et le monde vont-ils oublier les leçons de la Seconde Guerre mondiale ?

80ème anniversaire de la libération d’Auschwitz-Birkenau 26 janvier, 2025

Rassemblement de mémoire et de mobilisation contre les héritiers du nazisme, soutenu par la LDH, le lundi 27 janvier 2025, à 18h, devant le Jardin mémorial des enfants du Vél’ d’hiv’ – 7 Rue Nélaton Paris 15e ( M° Bir-Hakeim)

La date du 27 janvier marque l’anniversaire de la libération du camp et centre de mise à mort nazi d’Auschwitz-Birkenau par les troupes soviétiques le 27 janvier 1945. Elle a été officiellement proclamée, en novembre 2005, Journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de la Shoah par l’Assemblée générale des Nations Unies.

En cette année 2025, nous commémorons le 80e anniversaire de la fin de la 2e guerre mondiale avec la défaite du nazisme. Le « Reich de 1000 ans » promis par Hitler aura duré 12 ans. Il a eu néanmoins le temps de déclencher la 2e guerre mondiale et de mettre en œuvre la Shoah et le génocide des Tziganes. Le dernier camp est « libéré » le 8 mai 1945; il s’agit de Theresienstadt/Terezin, en Tchécoslovaquie.

Nous nous rassemblons pour rendre hommage aux victimes et pour marquer notre détermination à lutter contre toutes les extrêmes-droites et contre toute forme de racisme et d’antisémitisme.

C’est d’autant plus d’actualité au moment où en Europe même l’extrême-droite raciste et antisémite, mais aussi sexiste, lgbtqia+phobe et validiste se prépare à gouverner l’Autriche et à réaliser un score très important lors des élections en Allemagne le 23 février prochain. Dans ce dernier pays, on assiste à l’intervention d’Elon Musk en faveur du parti AFD, lequel banalise le nazisme et défend le projet d’expulsions massives de personnes issues de l’immigration, comme cela va être le cas aux Etats-Unis sur ordre de Donald Trump.

En France, on a pu assister récemment, lors de la mort de Jean-Marie Le Pen, à une opération de minimisation, voire d’enfouissement, de la longue série de déclarations antisémites et négationnistes de celui qui a fondé le FN avec d’anciens Waffen SS et des miliciens.

NI OUBLI, NI PARDON

Rassemblement de mémoire et de mobilisation contre les héritiers du nazisme

Lundi 27 janvier, à 18h, devant le Jardin mémorial des enfants du Vél’ d’hiv’ – 7 Rue Nélaton Paris 15e ( M° Bir-Hakeim)

Signataires : Le Réseau d’Actions contre l’Antisémitisme et tous les Racismes, SOS Racisme, Collectif Golem et la LDH (Ligue des droits de l’Homme)

Pour en savoir plus.

Source: 80ème anniversaire de la libération d’Auschwitz-Birkenau

D&L 207 – Henri Leclerc. Une voix, des droits et toutes les libertés 29 octobre, 2024

D&L 207 – Henri Leclerc nous faisait honneur 29 octobre, 2024

Henri Leclerc est mort   1 septembre, 2024

Communiqué LDH

Henri Leclerc, « Henri » pour les ligueuses et les ligueurs, nous a quittés et la LDH (Ligue des droits de l’Homme) tout entière est en deuil, à la mesure de ce que fut l’homme, l’avocat, le défenseur acharné des droits et des libertés. A la mesure de ce que fut son investissement de citoyen, d’avocat, de militant, notre peine est immense. La LDH saura dans les jours qui viennent rendre l’hommage que méritent ses combats, la pugnacité avec laquelle il les a menés, l’apport intellectuel formidable qui fut le sien, au sein de la direction nationale de la Ligue des droits de l’Homme et à sa présidence. Président d’honneur de notre association, il avait, de façon constante et jusqu’au dernier moment, veillé à contribuer aux réflexions et aux engagements collectifs, à les enrichir de son souffle, obsédé qu’il était de transmettre les valeurs de ses combats. Il en avait évoqué l’essence lors de son discours de clôture à l’occasion des 100 ans de la LDH, en 1998 : « Ils sont toujours là, nos vieux adversaires. Nous les connaissons bien. Ils s’appellent l’arbitraire qui menace les libertés, l’intolérance qui détruit la fraternité, le racisme qui nie l’égalité, l’individualisme qui tue le citoyen. Elle est toujours présente, la misère, cette insulte à la dignité. Et devant nous, dressés, tous les pouvoirs dont on abuse. » Henri nous a quittés. Ses combats demeurent.

Nous adressons nos plus sincères condoléances à son épouse et ses enfants, ainsi qu’à tous ses proches et amis.

Paris, le 31 août 2024

Télécharger le communiqué LDH « Henri Leclerc est mort » en PDF

Source: Henri Leclerc est mort  

Missak et Mélinée Manouchian au Panthéon : la LDH salue la reconnaissance de la contribution des étrangers à la résistance 20 février, 2024

Communiqué LDH

La LDH (Ligue des droits de l’Homme) se félicite de la décision du président de la République, Emmanuel Macron, de procéder, ce 21 février 2024, au transfert au Panthéon des cendres du résistant Missak Manouchian, en compagnie de celles de sa femme Mélinée.

Cette « panthéonisation », demandée depuis plusieurs années par de nombreuses et nombreux citoyens et historiens, dont des membres de la LDH, sera un symbole de la participation de femmes et d’hommes de diverses nationalités à la Résistance française.

Si cette décision est bienvenue, il ne peut être occulté qu’en parfaite contradiction vient d’intervenir l’adoption d’une loi sur l’asile et l’immigration, qui stigmatise les personnes étrangères vivant dans notre pays, réduit leurs droits et précarise nombre d’entre elles comme jamais depuis la Seconde Guerre mondiale

Le poème Strophes pour se souvenir que Louis Aragon a écrit en 1955 se termine par ces vers :

« Ils étaient vingt et trois quand les fusils fleurirent
Vingt et trois qui donnaient leur cœur avant le temps
Vingt et trois étrangers et nos frères pourtant
Vingt et trois amoureux de vivre à en mourir
Vingt et trois qui criaient la France en s’abattant ».

Avant lui, Paul Eluard, en 1949, a consacré son poème Légion à l’ensemble de ces vingt-trois résistants étrangers torturés et fusillés par les nazis, sans mettre l’un d’entre eux en exergue.

La LDH considère qu’il est important que, lors de la cérémonie, soient nommés par le président de la République les vingt-trois Francs-tireurs et partisans – main-d’œuvre immigrée (FTP-MOI) assassinés par les nazis avec lui : l’Arménien Armenak Arpen Manoukian, l’Espagnol Celestino Alfonso, les Italiens Rino Della Negra, Spartaco Fontanot, Cesare Luccarini, Antoine Salvadori et Amedeo Usseglio, les Français Georges Cloarec, Roger Rouxel et Robert Witchitz, les Hongrois Joseph Boczov, Thomas Elek et Emeric Glasz, les Polonais Maurice Fingercwaig, Jonas Geduldig, Léon Goldberg, Szlama Grzywacz, Stanislas Kubacki, Marcel Rajman, Willy Schapiro et Wolf Wajsbrot ; ainsi que la Roumaine Olga Bancic et le Polonais Joseph Epstein, responsable des FTP parisiens, ces deux derniers ayant été assassinés peu après.

La LDH tient à saluer la mémoire des femmes et des hommes membres de ce groupe de résistance composé de militants communistes, pour l’essentiel étrangers ou apatrides, dont la plupart étaient juifs, et avec eux la mémoire de toutes celles et tous ceux qui ont donné leur vie pour une certaine idée de la France et de ses valeurs.

Paris, le 20 février 2024

Télécharger le communiqué “Missak et Mélinée Manouchian au Panthéon : la LDH salue la reconnaissance de la contribution des étrangers à la résistance” en format PDF

Source: Missak et Mélinée Manouchian au Panthéon : la LDH salue la reconnaissance de la contribution des étrangers à la résistance

Robert Badinter : nous avons perdu un combattant acharné de la justice 16 février, 2024

Communiqué LDH

C’est avec émotion que la LDH (Ligue des droits de l’Homme) a appris le décès de Robert Badinter, figure tutélaire majeure de la vie politique et judiciaire, de la devise de la République : « Liberté, égalité, fraternité » et bien sûr de la LDH.

Remarquable avocat pénaliste qui s’est toujours battu pied à pied devant les juges, un des rares grands garde des Sceaux de notre époque, président du Conseil constitutionnel, il était aussi membre de la LDH depuis 1972, de son Comité national de 1976 à 1981 et membre honoraire jusqu’à ce jour.

S’il a tout particulièrement marqué l’histoire par son immense combat pour l’abolition de la peine de mort, il était également engagé pour la justice internationale et plus particulièrement en faveur de la création d’une juridiction pénale internationale permanente, mais aussi contre l’antisémitisme, le racisme, l’homophobie et toutes les formes de discriminations.

Pour la constance, la justesse et l’exemplarité de ses engagements, parce qu’il a longtemps participé et enrichi le débat démocratique au sein de l’association, la LDH salue sans aucune réserve la mémoire de Robert Badinter.

Paris, le 9 février 2024

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Source: Robert Badinter : nous avons perdu un combattant acharné de la justice