27 associations, syndicats et ONG, dont la Ligue des droits de l’Homme, appellent les députés européens à rejeter un projet d’accord commercial entre l’UE et Singapour, comparable au très contesté Ceta.
27 associations, syndicats et ONG, dont la Ligue des droits de l’Homme, appellent les députés européens à rejeter un projet d’accord commercial entre l’UE et Singapour, comparable au très contesté Ceta.
Tribune de Malik Salemkour, président de la LDH, et Dimitris Christopoulos, président de la FIDH sur la répression en Egypte
Rappel des faits. Les relations commerciales entre les deux pays sont florissantes, surtout pour les ventes d’armes. Ces dernières ont des conséquences directes sur la détérioration de la situation des droits humains en Egypte, à défaut d’avoir éradiqué le terrorisme dans la région.
Tribune de Michel Tubiana, président d’honneur de la LDH
Ce « grand débat national » n’est, en définitive, qu’une « grande manipulation nationale » dont on n’est pas même certain qu’elle n’échappera pas à ses initiateurs, au profit de l’extrême droite. Pourquoi, dès lors, s’en saisir ? Justement parce nous devons faire obstacle à cette tentation d’extrême droite que le gouvernement et le président de la République utilisent.
Tribune de Malik Salemkour, président de la LDH, sur les libertés publiques
Rappel des faits. Après le cri d’alerte lancé par 30 organisations et relayé par l’Humanité, des voix se font entendre pour mettre en garde contre une révision.
14 associations, dont la Ligue des droits de l’Homme (LDH), dénoncent dans une tribune au JDD « la faillite de l’État » dans la protection et la mise à l’abri des migrants. Elles demandent à Emmanuel Macron « de permettre un hébergement rapide des personnes à la rue ».
Source: 29 décembre – Tribune collective « L’Etat met en danger les migrants » publiée dans le JDD
Tribune collective signée par Malik Salemkour, président de la Ligue des droits de l’Homme (LDH)
A l’heure où le Canada choisit de légaliser le marché du cannabis, un nombre croissant de pays amorce aujourd’hui des réformes majeures issues d’un constat partagé : l’échec des politiques publiques en matière de drogues fondées sur une logique de répression.
Cette prise de conscience s’observe au niveau international. En effet, le 27 juin 2017, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) invitaient l’ensemble des Etats membres à mettre un terme à la pénalisation de l’usage de drogues, favorisant ainsi la mise en œuvre cohérente des conventions internationales sur le sujet.
Pourtant, face à ce grand mouvement mondial, le gouvernement français s’entête à nager à contre-courant pour maintenir et renforcer un arsenal pénal qui a montré toutes ses limites. De fait, le projet de réforme de la justice pénale qui entend pénaliser tout citoyen majeur pris en flagrant délit d’usage de drogues d’une amende de 300 euros témoigne d’une vision de notre société déconnectée de la réalité et d’une incompréhension de la problématique.
Comme le reconnaissent les rapporteurs de la mission d’information de l’Assemblée nationale sur le sujet de l’amende forfaitaire délictuelle, ni le cadre pénal actuel ni l’amende forfaitaire ne sont à la hauteur des enjeux posés par la consommation de produits stupéfiants. Systématiser et standardiser la sanction au détriment de l’accompagnement et de l’orientation vers le soin ne constitue en rien une avancée. Si le souhait du gouvernement est d’optimiser les conditions de travail des acteurs de la chaîne pénale, ne serait-il pas plus responsable d’assumer une réelle dépénalisation de l’usage simple, à l’instar de la Norvège ou du Portugal ?
L’amende se justifie aussi sous l’argument protecteur d’un maintien de l’interdit pour les mineurs, mais seuls les majeurs sont concernés par cette mesure, qui reflète une réelle confusion entre l’interdit éducatif et l’interdiction pénale. Ce projet risque par ailleurs d’entraîner un regain de tension entre les forces de l’ordre et la population, ainsi qu’une charge croissante pour les services de la justice, notamment face aux nombreuses situations de défaut de recouvrement.
Cette réforme ne répondra pas non plus à l’objectif gouvernemental de modernisation de l’action publique. En effet, le renforcement nécessaire du centre national chargé de traiter ce contentieux et l’augmentation des contestations risque de neutraliser les économies de temps réalisées par ailleurs. Les moyens financiers consacrés à la justice sont de toute façon structurellement insuffisants.
Nous souhaitons enfin rappeler ici que la dépénalisation de l’usage simple est une étape nécessaire, mais insuffisante pour résoudre les problèmes liés à la lutte contre les réseaux criminels et la corruption. De fait, la question d’une potentielle régulation du marché des produits psychoactifs et l’élaboration d’une politique cohérente encadrant toutes les drogues devraient être une priorité pour le gouvernement.
Nous, personnalités publiques et associations professionnelles ou communautaires, auditionnées par les rapporteurs ou sensibles au sujet traité, signifions notre appel à un débat national sur les drogues. En un temps où tout bouge en ce domaine en Amérique du Nord comme en Europe, la politique de notre pays ne doit pas rester figée dans une dimension essentiellement répressive comme dans le projet de loi en préparation. Un débat national peut permettre d’aboutir à une solution prenant en compte tous les aspects d’une nouvelle législation en matière de drogues, efficace aussi bien au plan de la santé que de la sûreté publique.
Maintes fois amendée, la loi de 1970 a démontré toute son incapacité à protéger la population, notamment les plus jeunes. C’est un échec flagrant auxquels les territoires abandonnés de la République paient un lourd tribut. Sortons de l’impasse, il est grand temps de repasser à l’offensive, dans le bon sens cette fois.
Paris, le 9 novembre 2018
Liste des signataires : Maxime Atton, directeur de NORML France (National Organization for the Reform of Marijuana Laws France) ; Aurélien Beaucamp, président d’Aides ; Philippe De Botton, président de Médecins du monde ; Jean-Michel Delile, président de la Fédération Addiction ; Katia Dubreuil, présidente du Syndicat de la magistrature ; Michel Kazatchkine, Global Commission ; William Lowentsein, président de SOS-Addictions ; Laurence Roques, présidente du Syndicat des avocats de France ; Malik Salemkour, président de la Ligue des droits de l’Homme ; Alessandro Stella, président d’ASUD (Auto-support des usagers de drogues).
Tribune collective, signée par la LDH
En France, des milliers d’enfants ne sont pas scolarisés, en raison de facteurs multiples (éloignement des lieux de vie, expulsions à répétition, manque d’infrastructure…). Un collectif interpelle le chef de l’Etat et le ministre de l’Education nationale pour rendre le droit à la scolarisation pleinement effectif.
Pour agir, consultez le vade-mecum sur l’accès à la scolarisation réalisé par le groupe de travail « Jeunesse et droits de l’enfant » de la LDH.
Tribune collective signée par Malik Salemkour, président de la LDH
L’Aquarius repart en mer, et nous, les 500 signataires, soutenons sa mission. Nous sommes tous #onboardAquarius
Depuis début juin 2018, tandis que les navires humanitaires sont empêchés de sauver des vies et éloignés de la zone de sauvetage au large des côtes libyennes, la Méditerranée centrale compte au moins 721 nouvelles victimes (chiffre de l’OIM- Organisation Internationale pour les Migrations au 31 juillet). L’Aquarius, le navire affrété par l’organisation européenne de sauvetage en mer SOS MEDITERRANEE et opéré en partenariat avec Médecins Sans Frontières (MSF), repart en mer car des êtres humains continuent à perdre la vie en tentant de fuir l’enfer libyen. Il repart en mer car le sauvetage est son devoir, sa responsabilité, sa mission et celle des marins à son bord. C’est aussi le devoir de tous les autres bateaux qui naviguent en Méditerranée centrale et de leurs équipages. Aujourd’hui, les navires dédiés à la recherche et au sauvetage d’embarcations en détresse sont en nombre plus insuffisant que jamais. L’Aquarius repart dans les eaux internationales, au large de la Libye parce qu’il en a le droit et que l’aide qu’il peut apporter est efficace, professionnelle et humaine.
Source: 30 juillet 2018 – Tribune dont la LDH est signataire : « 500 personnes sont #OnboardAquarius »
Tribune du CRID signée par Malik Salemkour, président de la LDH
Le gouvernement français participe au Forum politique de haut niveau, pour la mise en œuvre des Objectifs de Développement Durable, du 16 au 18 juillet prochain. De nombreux acteurs associatifs faisant partie du CRID (Centre de recherche et d’information sur le développement) attendent que les engagements de la France soient à la hauteur des enjeux et rappellent qu’« une société de droits effectifs n’est possible que si elle s’appuie sur des politiques de solidarité ambitieuses et des services universels accessibles à tou-te-s. »
Tribune de Gilles Manceron, membre du comité central et coresponsable du groupe de travail « Mémoires, histoire, archives » de la LDH
Le président de la République lors de la panthéonisation de Simone Veil a rappelé des aspects essentiels de sa vie et de ses engagements. Mais laissé de côté son combat discret mais efficace lors de la guerre d’Algérie pour défendre le sort des résistants algériens du FLN.