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Ligue des droits de l'Homme

Section du Pays d'Aix-en-Provence

Archives du tag : Ligue des droits de l’Homme

8 mars, journée internationale de lutte des femmes, pour l’égalité des droits : La parole des femmes, plus libre, plus forte 3 mars 2018

Communiqué LDH

Cette année, le 8 mars sera célébré dans le monde entier dans un contexte nouveau : celui, dans le prolongement de l’affaire Weinstein, d’une libération mondiale de la parole des femmes.

La Ligue des droits de l’Homme, sans limiter la question de l’égalité entre les hommes et les femmes aux révélations sur le harcèlement et les violences sexuelles à l’encontre des femmes, se félicite de cette libération. Elle appelle à en tirer les enseignements car, après une telle déflagration, plus rien ne sera « comme avant » : ce qui était « banal » et à quoi tant de personnes s’étaient habituées, n’est désormais plus accepté. Et au-delà, c’est l’oppression systémique et universelle des femmes qui a éclaté dans le monde entier.

La portée mondiale de cette expression des femmes place enfin la question de l’égalité entre les femmes et les hommes dans tous les domaines (politiques, économiques, sociaux, culturels, familiaux) au cœur de droits universels et indivisibles, dont les luttes des femmes sont à la fois l’illustration, l’aliment et l’avenir. Le droit à la liberté d’opinion et d’expression en est un aspect, inscrit dans la Déclaration universelle des droits de l’Homme de 1948, dont les femmes se sont ainsi saisies, magistralement.

Symptômes majeurs, le harcèlement et les violences sexuelles comme l’ensemble des violences subies par les femmes sont aussi un rappel sans équivoque : l’exigence d’égalité et de dignité porte tout autant sur le respect de l’intégrité des corps que sur l’ensemble des domaines de l’existence. La corrélation entre le harcèlement, les violences sexuelles ou autres et les rapports de pouvoir entre les hommes et les femmes, pouvoirs renforcés par les inégalités, est flagrante. Elle appelle une prise de conscience durable et profonde qui embrasse l’ensemble des droits et interroge la civilisation dans son ensemble et sa diversité.
C’est de cela dont ce 8 mars 2018 doit être l’occasion. Au-delà de la dénonciation des injustices et des violations de la dignité, il s’agit de réclamer haut et fort une égalité réelle, fondée à la fois sur les luttes des femmes seules et sur les luttes communes avec les hommes. Ce travail sur les structures sociales et les préjugés, sur le droit et sur les mœurs est nécessaire. Il sera nécessairement objet d’un débat qui, pour être contradictoire, n’en traduit pas moins la légitimité des questions et revendications portées par les mouvements de femmes ou de femmes et d’hommes.

Pour la Ligue des droits de l’Homme, le 8 mars sera aussi l’occasion de dire notre volonté de participer pleinement à ces débats, pleinement à ces luttes, pleinement à cette exigence. A travers le droit ,bien sûr, alors que nombre de législations nationales contreviennent à l’égalité des droits entre femmes et hommes quand d’autres peinent à la réaliser concrètement ; mais aussi dans toutes les sphères de la société, de l’éducation au travail, pour que cette prise de conscience, entrée comme par effraction dans une société désormais mondialisée, porte partout dans le monde, une exigence d’égalité, de reconnaissance, porteuse de libération pour l’humanité.

 

A Paris, le 2 mars 2018

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La LDH a pris la décision de signer le texte du CNDF dit national. La LDH avait fait la demande d’une modification du titre, actuellement « Nous appelons à l’action et à la grève pour les droits des femmes » avec la proposition suivante : « Nous appelons à poursuivre l’action pour les droits des femmes ». Le CNDF a répondu qu’une modification n’était pas possible dans les temps impartis. La LDH a maintenu sa signature.

 

Appel national à l’initiative du Collectif national pour le droit des femmes (CNDF)
Nous appelons à l’action et à la grève pour les droits des femmes le 8 mars

Paris, le 21 février 2018

Les luttes féministes ont permis de conquérir des droits et de progresser vers l’égalité entre les femmes et les hommes. Mais cette égalité est loin d’être effective. C’est pourquoi la journée du 8 mars ne se « fête » pas et n’est pas la « journée de la femme » mais bien celle de lutte pour les droits des femmes ! Le 8 mars est une journée internationale de convergence de toutes nos luttes, celles des femmes d’ici et d’ailleurs.
L’égalité entre les femmes et les hommes est pour nous incontournable : elle participe du progrès social. Laisser perdurer les inégalités, s’exercer les violences contre les femmes et les filles, c’est porter une responsabilité sur le fait que les idées rétrogrades progressent, que le patriarcat perdure. Et nous ne cesserons pas de le répéter : la « cause des femmes » n’est ni secondaire, ni une opération de communication. Elle ne se limite pas à féminiser les postes de direction en oubliant la majorité des femmes scotchées au plancher collant des temps partiels et de la précarité. Elle demande outre une volonté politique de tous les instants, des moyens humains comme financiers importants pour y parvenir et des sanctions contre les employeurs qui ne respectent pas l’égalité professionnelle. Notre constat est sans appel : le gouvernement français ne les a jamais mis en place. Le patronat met toute son énergie à combattre toute mesure contraignante. Et c’est ainsi qu’en 2018, l’urgence à obtenir l’égalité est toujours là.
Les femmes sont nombreuses à se mobiliser. Elles dénoncent les violences sexistes et sexuelles à la maison, dans l’espace public, au travail. Elles alertent sur les stéréotypes de genre toujours persistants dans les médias, à l’école, dans la vie publique et privée. Elles condamnent la précarité, la pauvreté, le chômage. Elles refusent les inégalités au travail en termes de salaires, d’accès à l’emploi, de carrière, de temps de travail. Et elles rappellent les conséquences de toutes ces inégalités sur le montant des retraites. Elles dénoncent les conséquences de la répartition inégalitaire des tâches domestiques sur la vie des femmes. Elles luttent contre les remises en cause du droit à l’avortement, à l’accès à la contraception. Elles exigent la garantie de services publics pour toutes et tous, des services à développer et équilibrer sur l’ensemble des territoires, de la petite enfance à la perte d’autonomie. Elles combattent la lesbophobie et tous les stéréotypes relatifs à toute autre catégorie discriminée. Elles soutiennent les migrantes et réfugiées. Elles n’admettent pas les discriminations, comme celles visant les femmes handicapées…
Cette liste, bien longue, montre qu’il s’agit bien d’un système social derrière toutes ces inégalités. Cette domination, nous la refusons et la refuserons. Jusqu’à ce qu’elle cesse. Et pour cela, nous appelons à agir sur tout le territoire, par des actions de grève, des débrayages, des rassemblements, des manifestations. L’égalité entre les femmes et les hommes est une question de justice sociale et de démocratie. C’est un levier pour gagner l’émancipation de toutes et tous.
C’est pourquoi nous appelons toutes nos organisations à préparer dès à présent les mobilisations du 8 mars 2018 sur l’ensemble des territoires.
Signataires de l’appel du CNDF : Collectif National pour les Droits des Femmes, CGT, FSU, Solidaires, Action Aid France Peuples Solidaires, Femmes Egalité, UNEF, Chiennes de garde, Encore féministes, Zeromacho, Réseau Féministe « Ruptures », Le Planning Familial, MNCP, ATTAC, femmes libres (radio libertaire), Marche Mondiale des femmes France, UNL, Osez le féminisme, Collectif Libertaire Anti Sexiste, Ligue des droits de l’Homme, Collectif pour le Respect de la Personne, Femmes solidaires…




Source: 8 mars, journée internationale de lutte des femmes, pour l’égalité des droits : La parole des femmes, plus libre, plus forte

La Ligue des droits de l’Homme obtient le label « Don en confiance » 17 février 2018

Aujourd’hui, 16 février 2018, la Ligue des droits de l’Homme (LDH) a obtenu l’agrément du Comité de la charte et est labellisée « Don en confiance »

Vous aussi, faites un don à la LDH !

Don en confiance, organisme à but non lucratif ouvert à toutes les causes d’intérêt général, a été créé en 1989 par de grandes associations et fondations sociales et humanitaires avec la volonté de préserver et développer une relation de confiance avec leurs donateurs.

Ayant fondé il y a près de trente ans une Charte de déontologie, il exerce la mission de contrôle de l’appel public à la générosité basé sur des principes de transparence, de recherche d’efficacité, de probité et désintéressement, et de respect des donateurs, personnes physiques ou morales.

À ce jour, le Don en confiance rassemble près de 90 organisations labellisées suivies par une centaine de contrôleurs bénévoles experts.

 

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La LDH est reconnue par le label comme respectueuse des 4 grands principes du Comité :

  • fonctionnement statutaire et gestion désintéressée ;
  • rigueur de la gestion ;
  • qualité de la communication et des actions de collecte de fonds ;
  • transparence financière.

 

Parce que chaque donateur a le droit de savoir comment est dépensé son argent et d’être assuré que chaque fondation et association recueillant des dons fonctionne en toute transparence.

 

 

Lire le communiqué de don en confiance

 

Source: La Ligue des droits de l’Homme obtient le label « Don en confiance »

Le CNDH Romeurope accueille avec intérêt et vigilance la nouvelle instruction pour la résorption des bidonvilles 3 février 2018

Communiqué Romeurope

Ce mardi 30 janvier a été publiée une instruction « visant à donner une nouvelle impulsion à la résorption des campements illicites et des bidonvilles ».

Signée par 8 ministres, cette instruction a pour vocation de prolonger celle d’août 2012, en privilégiant l’action publique dès l’installation des personnes, et non plus en mettant uniquement l’accent sur le temps de l’expulsion.

Le CNDH Romeurope a participé à des groupes de travail sur l’élaboration de cette instruction, et y retrouve plusieurs de ses propositions.

Un objectif de résorption des bidonvilles est fixé à 5 ans : cet objectif, ambitieux, ne pourra être tenu qu’avec une bonne dose de courage politique. Il implique en effet de rompre avec des politiques publiques qui pendant 25 ans n’ont fait que privilégier les expulsions, faisant prévaloir le droit de propriété sur les droits fondamentaux des enfants, femmes et hommes vivant dans ces bidonvilles. Cet objectif ne pourra sérieusement devenir réalisable que dans la mesure où, d’un part, les habitants des squats et bidonvilles seront respectés et non triés et sélectionnés, et d’autre part, à condition que les personnes concernées, collectifs et associations soient systématiquement et obligatoirement associés tant sur la conception de cette stratégie que sur sa mise en œuvre locale.

La nouvelle instruction appelle les Préfets à mettre en place des stratégies globales à l’échelle intercommunale. Cette concertation locale est nécessaire et bienvenue, mais une stratégie ne suffit pas, si elle n’est pas suivie de moyens financiers et d’engagement politique. Toute stratégie doit par ailleurs être déclinée en mesures concrètes qui engagent les différents acteurs : personnes concernées avant tout, associations et collectifs, Etat, région, département, intercommunalités et municipalités.

L’instruction appelle aussi les pouvoirs publics à agir en assurant le respect des lois de la République : nous espérons que parmi ces lois, les droits à la scolarisation et à la domiciliation ou au bénéfice de la trêve hivernale seront des priorités.

Ce nouveau texte pourrait permettre de donner un nouveau souffle à l’action publique. Cependant il est important de se souvenir que la circulaire du 26 août 2012 a eu une application très partielle sur les territoires, quand elle n’a pas été piétinée dans certains départements. En 2017, ce sont plus de 11000 personnes qui ont été expulsées de leurs lieux de vie, dont 63% en Ile-de-France.

Pendant les 5 prochaines années, le CNDH Romeurope sera très vigilant quant à la mise en place concrète, à l’échelle locale et nationale, de ce que prévoit cette nouvelle instruction.

Paris, 1er février 2018

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Source: Le CNDH Romeurope accueille avec intérêt et vigilance la nouvelle instruction pour la résorption des bidonvilles

Recours devant le Conseil d’Etat contre les circulaires « hébergement d’urgence » 13 janvier 2018

Communiqué commun

Plus de vingt associations saisissent le juge des référés du Conseil d’Etat contre la circulaire du 12 décembre organisant le tri des personnes étrangères dans les centres d’hébergement.

A la fin de l’année 2017, le ministre de l’Intérieur et le ministre de la Cohésion des territoires ont édicté, sans concertation, plusieurs circulaires visant en particulier l’hébergement des ressortissants étrangers. Et ce, malgré la vive opposition de l’ensemble des associations et acteurs concernés qui s’est manifestée dès leurs parutions et une saisine du Défenseur des droits.

La circulaire du 4 décembre est relative à « l’évolution du parc d’hébergement des demandeurs d’asile et des réfugiés ». Elle prévoit d’orienter les personnes de nationalité étrangère qui sollicitent un hébergement vers des dispositifs au regard de leur statut administratif. La circulaire du 12 décembre organise « l’examen des situations administratives dans l’hébergement d’urgence » par des « équipes mobiles » composées d’un ou plusieurs agents de l’Ofii (Office français de l’immigration et de l’intégration) et d’agents de la préfecture compétents en droit des étrangers.

Par ces textes qui instaurent des procédures de recensement et d’évaluation des personnes sans abri ou hébergées à raison de leur nationalité et de leur statut administratif, le ministre de l’Intérieur et le ministre de la Cohésion des territoires contreviennent aux principes fondamentaux qui gouvernent l’hébergement des plus vulnérables.

En particulier, ils remettent en cause le principe d’accueil inconditionnel en hébergement d’urgence prévu par le Code de l’action sociale et des familles au profit de « toute personne sans abri en situation de détresse médicale, psychique ou sociale », quels que soient sa nationalité ou son statut administratif, ainsi que son corollaire, la continuité de la prise en charge. Ces principes sont cardinaux pour l’ensemble du secteur de la veille sociale, de l’hébergement, et de l’accompagnement.

En prévoyant un tri selon la nationalité ou le statut administratif des personnes dans les centres d’hébergement, les circulaires en viennent donc à hiérarchiser, voire à mettre en concurrence les situations de pauvreté et de misère, sur le fondement de critères discriminatoires.

Plus grave encore, pour mettre en œuvre cette politique de tri entre les plus vulnérables, la circulaire du 12 décembre 2017 a prévu un ensemble de mesures intrusives et qui vont affecter la mission de protection sociale des centres d’hébergement.

D’une part, la circulaire autorise des « équipes mobiles » composées d’agents de la préfecture et de l’Ofii à intervenir directement dans l’ensemble des structures d’hébergement d’urgence pour procéder à l’identification et donc au tri des personnes. Du fait de cette intrusion, les centres d’hébergement vont se muer en des lieux de contrôle et de tri des personnes sans domicile, où risquent d’être réalisées de véritables opérations de contrôle d’identité et des titres de séjour. A l’issue de ces contrôles dans les centres d’hébergement, certaines personnes sans abri et sans droit au séjour pourront être visées par une assignation à résidence ou un placement en rétention ainsi que par une mesure d’éloignement du territoire, remettant directement en cause le principe d’accueil inconditionnel.

D’autre part, la circulaire risque de transformer les intervenants sociaux, auxquels les personnes sans domicile font confiance, en véritables auxiliaires de l’Ofii et de la préfecture. En effet, non seulement les centres d’hébergement devront ouvrir leurs portes aux agents de la préfecture et aux agents de l’Ofii, mais, la circulaire implique que les centres collectent et transmettent aux autorités relevant du ministre de l’Intérieur un ensemble d’informations à caractère personnel et confidentiel concernant les personnes hébergées, contraires aux directives de la Cnil.

Dès lors que le gouvernement persiste à mettre en œuvre un tel projet malgré la forte opposition des principaux acteurs concernés, plus de vingt associations qui agissent dans le secteur de l’hébergement social et qui défendent les droits et libertés ont mandaté maître Patrice Spinosi, avocat au Conseil d’Etat et à la Cour de cassation, afin de saisir le Conseil d’Etat d’un recours en annulation contre ces circulaires, assorti d’une demande, en référé, de suspension.

Les requêtes au fond seront déposées le 11 janvier. Le Conseil d’Etat aura vocation à se prononcer d’ici environ dix mois, au fond, sur la légalité de ces circulaires.

Le dispositif de tri et de contrôle dans les centres d’hébergement étant d’ores et déjà mis en œuvre, ces recours seront assortis d’une procédure d’urgence : une demande de suspension en référé contre la circulaire du 12 décembre 2017.

Par cette action spécifique, les associations sollicitent du juge des référés du Conseil d’Etat qu’il suspende au plus vite les deux points qui sont les plus manifestement illégaux et attentatoires aux droits et libertés :

D’abord le fait que la circulaire autorise, sans base légale, des équipes relevant du ministère de l’intérieur à pénétrer dans des centres d’hébergement protégés pour y réaliser des contrôles ;

Ensuite, le fait que les données personnelles et confidentielles des personnes hébergées soient collectées et transmises aux autorités, mais aussi que les centres d’hébergement soient contraints de participer à cette collecte illégale.

Le juge des référés saisi pourra organiser une audience publique qui se tiendrait alors deux à trois semaines après le dépôt du recours. Cette audience permettra qu’un débat ait lieu entre les associations et les représentants du gouvernement. A l’issue de ces débats, le juge des référés rendra sa décision.

En tout état de cause, après le recours en référé, les arguments et critiques des associations contre les circulaires seront examinés par le Conseil d’Etat réuni en formation collégiale pour statuer sur les recours en annulation.

Paris, le 10 janvier 2018

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Liste des associations requérantes : Fédération des acteurs de la solidarité, Cités du Secours catholique, association Droit au logement ; association les Petits Frères des pauvres ; Aurore ; Dom’asile ; Emmaüs France ; Emmaüs solidarité ; France terre d’asile ; L’Amicale du nid ; Anas ; Uniopss ; La Cimade ; Fédération entraide protestante ; Fehap ; Fondation Abbé Pierre ; Fondation de l’Armée du salut ; Ligue des droits de l’Homme ; Le CASP ; Centre Primo Lévi ; Gisti ; Le Refuge ; Le Secours catholique ; Médecins du monde ; Médecins sans frontières ; Oppelia.

Source: Recours devant le Conseil d’Etat contre les circulaires « hébergement d’urgence »

La Ligue des droits de l’Homme et l’Association européenne des droits de l’Homme, partenaires de Paris 2018 25 octobre 2017

Communiqué LDH, AEDH et Paris 2018 Gay Games 10

Tout début octobre, la Ligue des droits de l’Homme (LDH), avec l’Association européenne des droits de l’Homme (AEDH) et Paris 2018, ont signé un accord de partenariat. La vocation de Paris 2018 – Gay Games 10 est de promouvoir le sport et la culture dans un esprit de tolérance et sans aucune discrimination, dans un esprit festif. Valeurs chères et fondatrices de la LDH, qui « affirme sans cesse l’indivisibilité, l’universalité et la nécessaire effectivité des droits pour touTEs», c’est donc logiquement que les associations ont décidé de se soutenir mutuellement.

 

Paris 2018 s’engage à participer à la promotion de la LDH et de l’AEDH en leur proposant notamment une participation à l’animation du Village des Gay Games pendant l’évènement afin qu’elles puissent proposer des initiatives auprès des visiteurs et visiteuses. Par ailleurs, les associations sont convenues de l’intervention du président de la LDH lors de la conférence du 1er août dédiée au « sport universel ». La LDH et l’AEDH se réjouissent de ce partenariat et de ces jeux « All equal » accueillis à Paris. Ce sera l’occasion d’une mobilisation inédite intergénérationnelle en faveur de l’égalité et de la fraternité, visant à faire reculer la xénophobie, l’homophobie, le sexisme et toute forme de rejet de l’autre. 

 

Pour la présidence de Paris 2018, ce soutien mutuel signifie « un partage total des valeurs de tolérance et d’acceptation des différences. Nous avons un but commun : mobiliser les énergies pour vaincre les discriminations, les violences et toutes les formes d’intolérance. La Ligue de droits de l’Homme est un partenaire éminemment important pour nous, elle soutient les grands principes que nous défendrons à l’occasion de ces 10e Gay Games ».

 

A PROPOS DE PARIS 2018 – GAY GAMES 10

Du 4 au 12 août 2018 se tiendront les 10e Gay Games, à Paris. Créés en 1982 et organisés tous les quatre ans, les Gay Games sont le plus grand événement sportif et culturel ouvert à toutes les personnes de plus de 18 ans, sans distinction d’identité de genre ou d’orientation sexuelle, d’origine ethnique ou de situation de handicap, mais aussi sans aucune sélection. Les prochains Gay Games fédèreront jusqu’à quinze mille participant-e-s et  trois cent mille spectat-eur-rice-s autour de trois principes : la participation, l’inclusion et le dépassement de soi, et autour de trente-six sports, quatorze événements culturels, un cycle de conférences et des festivités.

 

A PROPOS DE LA LIGUE DES DROITS DE L’HOMME

La Ligue des droits de l’Homme regroupe des hommes et des femmes de tous horizons, de toutes conditions, qui choisissent librement de s’associer afin de réfléchir, discuter, agir pour la défense des droits et des libertés de toutes et tous, partout en France. La Ligue des droits de l’Homme est un acteur civique libre et indépendant des partis politiques, des syndicats et des associations. Elle se revendique comme citoyenne, impliquée dans la vie politique, elle participe à ses débats. Elle combat les injustices, le racisme, le sexisme, l’antisémitisme et les discriminations de tous ordres. Elle s’intéresse à la citoyenneté sociale et propose des mesures pour une démocratie forte et vivante, en France et en Europe. Elle défend la laïcité contre les instrumentalisations xénophobes, les libertés, l’égalité des droits et la fraternité comme fondement d’une société fraternelle, et, donc, solidaire.

 

A PROPOS DE L’ASSOCIATION EUROPEENNE DES DROITS DE L’HOMME

L’Association européenne pour la défense des droits de l’Homme (AEDH) regroupe les ligues de défense des droits de l’Homme des pays de l’Union européenne. Elle est membre associé de la Fédération internationale pour la défense des droits de l’Homme (FIDH). Dans une Europe où des choix importants sont faits et concernent plus de 500 millions de personnes, elle agit auprès de ses institutions, prend position, fait valoir les droits de l’Homme et du citoyen.

 

Contact :



 

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Le 23 octobre 2017

 

Source: La Ligue des droits de l’Homme et l’Association européenne des droits de l’Homme, partenaires de Paris 2018

A découvrir : « La Parole et l’Action » d’Henri Leclerc 28 août 2017

Itinéraire d’un avocat militant

Richard Roman, Dominique Strauss-Kahn, Véronique Courjault  : Henri Leclerc, l’un des plus grands pénalistes du xxe  siècle, s’est ingénié à «  les défendre tous  », selon le mot de son mentor, Albert Naud. Après soixante ans de carrière, il livre ses mémoires et retrace plus d’un demi-siècle de combats judiciaires, politiques, éthiques, menés à la force du verbe, avec l’éloquence de l’orateur passionné et la rigueur du juriste, en compagnie d’autres ténors du barreau, Vergès, Levy, Pelletier, Lemaire, Badinter.
La guerre d’Algérie, Mai  1968, l’abolition de la peine de mort, la défense des mineurs et des paysans, la question migratoire, le terrorisme, La parole et l’action est aussi, d’une certaine façon, une histoire de la France d’après la Seconde Guerre mondiale, racontée par un protagoniste engagé, souvent en première ligne, avocat iconoclaste et militant de gauche convaincu, longtemps proche de Michel Rocard et membre de la Ligue des droits de l’Homme.
Avec la tendresse, l’humour et la verve qu’on lui connaît, Henri Leclerc se replonge dans son itinéraire exemplaire et revient sur des affaires qui fascinent encore aujourd’hui, méditant sur le sens de son engagement et sur les luttes à mener demain.

Retrouvez le livre d’Henri Leclerc sur la boutique de la LDH.

 

 



Source: A découvrir : « La Parole et l’Action » d’Henri Leclerc

Lettre d’information « Droits de l’Homme » n° 112, juin 2017 : « Au travail ! » 3 juillet 2017

Parution de la Lettre d’information « Droits de l’Homme » éditée par la LDH, avec son éditorial « Au travail ! » et sa série d’articles d’actualités (état d’urgence, migrants, congrès de la LDH…).

Téléchargez la lettre d’information « Droits de l’Homme » de la LDH n° 112,  juin 2017

Source: Lettre d’information « Droits de l’Homme » n° 112, juin 2017 : « Au travail ! »

Protégé : Je soutiens l’accueil des migrantes et des migrants ! 24 novembre 2016

A l’initiative de la Ligue des droits de l’Homme, 179 élues locales et élus locaux ont signé à ce jour ce manifeste de soutien à l’accueil des migrantes et migrants partout sur notre territoire.

  • Parce que je n’oublie pas que notre pays a toujours donné refuge à ceux qui fuyaient des terres lointaines pour des terres plus hospitalières,
  • Parce que je n’oublie pas que nos aïeux ont été accueillis lorsqu’ils fuyaient guerre, dictature ou misère,
  • Parce que je n’oublie pas que personne ne s’exile par plaisir mais pour des raisons graves,
  • Parce que je n’oublie pas que chacun-e a droit au respect de sa personne dans sa dignité et dans ses droits,
  • Parce que je ne veux pas avoir honte du sort réservé aux migrants qui ont réussi à rejoindre notre pays,
  • Parce que les réactions xénophobes dont les migrants sont victimes, suite aux accords de relocalisation prévus par l’Union européenne et au démantèlement de la « jungle » de Calais, ternissent la devise « Liberté, Égalité, Fraternité » portée par notre République,

Je déclare soutenir toutes les initiatives, proches de chez moi comme partout sur le territoire, qui offrent aux migrants des conditions d’accueil respectueuses de leurs droits fondamentaux.

 

Derniers signataires :

Dernières signatures
35 Martine Lavaux Martigues 24/11/2016 @ 07:46
34 Laurent Cessou Pontchâteau LDH 24/11/2016 @ 07:23
33 marie-hélène Boileau Sète Sète 24/11/2016 @ 06:39
32 Emmanuel Drogue lyon graphiste 24/11/2016 @ 06:29
31 Lazare BENNACEUR Leers Educateur retraité 24/11/2016 @ 05:48
30 Gerard CHEVROT 74800 retraité 24/11/2016 @ 05:24
29 Laurent Dior Tours Manager 24/11/2016 @ 04:23
28 anne marie routier Montreal retraitée 24/11/2016 @ 04:01
27 José COLLADO Conseiller départemental 24/11/2016 @ 00:30
26 daniel ladurelle 38760 24/11/2016 @ 00:27
25 François Caussarieu Pau Ensemble! 24/11/2016 @ 00:16
24 jean gabriel tournier ANOYE ANOYE 23/11/2016 @ 23:32
23 christian Charles-Fouilloux Manosque LDH 23/11/2016 @ 23:30
22 Serge FOURESTIER 94120 23/11/2016 @ 23:25
21 Nathalie Lichtensztein Paris 23/11/2016 @ 23:22
20 Sonia Najid le havre le havre 23/11/2016 @ 23:18
19 jean claude recolin toulouse retraité 23/11/2016 @ 23:03
18 Patrick Herbecq 59100 23/11/2016 @ 22:47
17 Annie Molinet Séderon retraitée 23/11/2016 @ 22:34
16 ghyslaine kouidri pujo infirmiere 23/11/2016 @ 22:30
15 Sylviane Moritz Paris 23/11/2016 @ 22:26
14 Frédéric Lafargue Pau Épicier 23/11/2016 @ 22:10
13 Cedric Yhuel Aix en provence Directeur commercial 23/11/2016 @ 22:00
12 Jean-Luc KERENFLEC’H La CRAU Citoyen 23/11/2016 @ 21:53
11 Candice Lelièvre Montpellier Sage-femme 23/11/2016 @ 21:45
10 Joelle DAUDEY BESANCON infirmiere retraitéé 23/11/2016 @ 21:41
9 Jean-Pierre Pertuy Laperriere sur Saône 23/11/2016 @ 21:40
8 Christophe Dumont Charleville-Mézières conseiller municipal 23/11/2016 @ 21:37
7 emmanuelle gourdain 23/11/2016 @ 21:30
6 corinne PELTA toulouse 23/11/2016 @ 21:09
5 Jérémie Griard Enghien-les-Bains 23/11/2016 @ 20:50
4 Bernard-Albert VAUTHIER RODEZ Retraité 23/11/2016 @ 20:31
3 Franck Mohimont Charleville Mézières Délégué centres Sociaux 08 23/11/2016 @ 19:51
2 Daniel VAGOST BOUSSE 23/11/2016 @ 18:41
1 Odile Morvan 23/11/2016 @ 17:47

 

Premiers signataires :

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Source: Protégé : Je soutiens l’accueil des migrantes et des migrants !